Comment est fait le whisky ? Avec de la levure, des céréales et de l’eau ! Mais en vrai, la méthode est beaucoup plus compliquée que cela. La qualité du produit final dépend principalement des ingrédients de base, mais aussi du processus de distillation, de fermentation et de maturation.
Si vous souhaitez en savoir davantage sur la méthode de préparation du whisky, l’un des breuvages les plus appréciés au monde, cet article est fait pour vous !
Sommaire
Comment est fait le whisky ?
Commençons d’abord par les ingrédients de base qui sont simples et connus : les céréales, l’eau et la levure.
Les céréales
Plusieurs types de céréales sont utilisés dans la préparation du whisky. Parmi eux, il est possible de citer :
- Le blé ;
- Le seigle ;
- L’orge ;
- Le maïs.
Malgré cette diversité, l’orge maltée reste la meilleure céréale utilisée, car elle permet de fabriquer les whiskies de malte qui vont par la suite être embouteillés en blended whiskies ou en blended malts.
La particularité de cette céréale est qu’elle est très résistante et qu’elle a toujours été utilisée dans la fabrication de la bière. En plus, elle contient naturellement une enzyme qui dégrade l’amidon en sucre, ce qui facilite la tâche à la levure qui le transforme en alcool.
Sinon, on utilise le blé et le seigle dans les pays les plus chauds comme les États-Unis, mais dans ce cas aussi, on rajoute l’orge (en petite quantité), car c’est la seule céréale qui contient les amylases (l’enzyme qui dégrade l’amidon).
Le processus commence par la germination de l’orge. Cette étape se termine par le séchage de cette céréale, en utilisant la tourbe (c’est la raison pour laquelle le whisky possède un arrière-goût fumé).
La fermentation
Après le séchage, l’orge est broyée en « grist », une sorte de farine fine qui donnera un caractère huileux au produit final. Cette farine est ensuite placée dans le « mash tun » pour être fermentée. La durée de cette fermentation varie de 48 à 72 h, et c’est une durée importante, car elle conditionne le développement des différents micro-organismes qui seront responsables du goût acide du wash.
La distillation
Le wash va ensuite passer par la distillation. Là encore, nous sommes face à une étape essentielle qui déterminera le goût du whisky.
Le fût
Le distillat va obtenir plusieurs composés aromatiques obtenus par le chêne. Ce dernier allie malléabilité et robustesse, c’est pour cela qu’on l’utilise pour façonner les fûts.
L’embouteillage
Une fois en bouteille, la maturation se termine. Dans ce cas, la concentration doit être supérieure à 40 %.
Les malts whiskies qui proviennent d’une même distillerie sont dit : single malt. Concernant l’assemblage qui vient de différentes distilleries, il est dit : blended malt.
Recettes à base de whisky
L’une des recettes incontournables, à base de whisky, que vous devez absolument essayer est la recette cocktail whisky In the jar. Celle-ci consiste à ajouter 4 pêches mûres, des feuilles de menthes et une cuillère de lait concentré à 12 cl de whisky Bushmills.
Comment diluer le whisky ?
Comment boire du whisky ? En fait, hormis le whisky irlandais, les autres variétés peuvent être couplées avec d’autres boissons. En effet, il s’agit d’un choix personnel, si pour certains, la dégustation whisky ne peut se faire qu’en optant pour un produit bien sec, d’autres préfèrent ajouter à leur verre de whisky en cristal, du jus de citron, du coca, de l’eau gazeuse ou encore du jus de fruit pour dénaturer le goût.
La particularité du goût du whisky
On ne peut pas donner un dénominateur au whisky. Chaque variété est distinguée et particulière. Celui à base de malte, notamment l’irlandais ou l’écossais, combine entre le goût fruité et épicé, tandis que l’outsider américain passionne avec sa note de fraîcheur. Le Japonais quant à lui se distingue par sa salinité. Pour en apprendre plus vous pouvez regarder des classements par variété de whisky.
Comme on l’a précisé plus haut, l’environnement de production et le processus de fabrication ainsi que les ingrédients de base, sont tous des critères qui donnent à chaque whisky sa particularité. De plus, la teneur des différents éléments varie d’un fabricant à un autre.
Les puristes apprécient bien cette grande diversité et ils en profitent pour la déguster, et ce, sans ajouter aucune autre boisson. Pour ces derniers, le mélange dénature le goût ou le gâche complètement. Pour eux, le whisky a survécu pendant toutes ces années grâce à sa saveur, et c’est la raison pour laquelle il ne faut jamais la dénaturer.
Sinon, les moins courageux peuvent opter pour de l’eau qui permet de réduire la concentration, tout en restant neutre.
La seule exception acceptée par les partisans du whisky sec, c’est le cocktail ou l’apéritif. Dans ce cas, il est possible d’alléger un peu la concentration d’alcool tout en ajoutant d’autres saveurs pour un peu de fun.
Au final, on peut dire que l’affaire n’est qu’une question de goût. Donc, il suffit simplement de comprendre les bases de saveur de votre whisky pour savoir comment le déguster.