Que vous souhaitiez en savoir plus sur l’histoire de la Louisiane ou simplement avoir un aperçu de sa riche culture, il existe de nombreux sites historiques à visiter dans l’État.
En plus d’être une destination touristique populaire, les sites culturels et historiques profitent également aux communautés locales. Ils soutiennent des emplois tels que les historiens, les ingénieurs civils, les guides touristiques, le personnel hôtelier et les chauffeurs de transport.
Sommaire
Poverty Point
Poverty Point est un grand site archéologique préhistorique de l’État de Louisiane. Le complexe de terrassement massif de monticules et de crêtes a été construit par une culture presque oubliée vers 1700 avant notre ère.
Le terrassement consiste en cinq monticules et six crêtes de terre concentriques en forme de C. Les crêtes sont espacées d’environ 140 mètres. Les crêtes sont espacées d’environ 30 mètres et forment une place de plus de 1 800 mètres de long.
Ces crêtes sont un énorme exploit d’ingénierie, le produit d’un peuple qui était capable de planifier des villes par lui-même et d’utiliser des matériaux exotiques pour les construire. Aujourd’hui, les terrassements sont ouverts aux visiteurs qui peuvent les explorer à travers des sentiers de randonnée.
Les archéologues fouillent le site depuis le début du vingtième siècle. Certaines des premières fouilles ont été effectuées par des archéologues amateurs, mais les travaux archéologiques professionnels se poursuivent depuis les années 1950.
Ces recherches ont révélé que le site était un élément clé d’un vaste réseau commercial et qu’il s’agissait d’un lieu où les groupes indigènes de chasseurs-pêcheurs-cueilleurs se réunissaient pour commercer. Le site abritait également l’une des civilisations les plus sophistiquées du continent.
Si l’on ne sait pas exactement ce qu’il est advenu du site après son abandon, ses vestiges ont fourni des informations importantes sur la vie de cette société de chasseurs-pêcheurs-cueilleurs. Ces découvertes ont permis de mieux comprendre le fonctionnement de la culture amérindienne dans la vallée du Mississippi.
Le 22 juin 2014, le Comité du patrimoine mondial de Doha, au Qatar, a déclaré Poverty Point site du patrimoine mondial de l’UNESCO. Cette inscription témoigne de l’importance mondiale du site et de l’impact qu’il a eu sur les personnes qui y ont vécu.
Jean Lafitte National Historical Park & Preserve
Le Jean Lafitte National Historical Park & Preserve est un ensemble de six sites répartis dans le sud de la Louisiane. Chaque unité du parc, colorée en rouge sur la carte ci-dessous, est unique et offre quelque chose de différent.
Le Chalmette Battlefield and National Cemetery est le lieu de la bataille de la Nouvelle-Orléans en 1815 et un cimetière national pour les soldats de la guerre de Sécession, de la guerre hispano-américaine, des deux guerres mondiales et de la guerre du Vietnam. Le French Quarter Visitor Center est situé à proximité et interprète plus généralement l’histoire de la Nouvelle-Orléans et les diverses cultures de la région du delta du Mississippi.
Les centres culturels acadiens (à Lafayette, Thibodaux et Eunice) interprètent la culture cadienne du sud de la Louisiane, qui s’est développée après que les Acadiens se soient réinstallés dans la région suite à leur expulsion du Canada par les Britanniques en 1755. Le French Quarter visitor center est situé dans le quartier historique de French Quarter et constitue un bon point de départ pour votre aventure à Jean Lafitte.
Vous pouvez visiter le Prairie Acadian Cultural Center, situé à Eunice, qui se concentre sur les cultures acadienne et créole du sud de la Louisiane. Il y a aussi la Barataria Preserve, à l’extérieur de Marrero, qui comprend 20 000 acres de zones humides sauvages.
Pour plus d’informations sur le parc Jean Lafitte, y compris des cartes et d’autres conseils de voyage utiles, visitez le site Web du parc. Vous pouvez télécharger gratuitement une carte topographique et une carte du terrain de la région pour vous aider à planifier votre voyage.
La Louisiane est un État connu pour son histoire riche, sa faune incroyable, ses paysages pittoresques et ses possibilités de loisirs en plein air. Si la Nouvelle-Orléans est la destination la plus populaire, il existe d’autres endroits merveilleux à explorer dans cet État dynamique. Des plantations historiques au jazz, il y a tant de raisons de faire un voyage en Louisiane.
Ancien Capitole de l’État de Louisiane
L’ancien Capitole de l’État de Louisiane, également connu sous le nom de Château de Baton Rouge, est un bâtiment gothique ressemblant à un château qui se dresse sur une falaise surplombant le fleuve Mississippi. Construit entre 1847 et 1852 sous la direction de l’architecte James Dakin de la Nouvelle-Orléans, ce monument historique abrite une collection précieuse d’objets et de documents relatant l’histoire de la Louisiane.
L’ancien Capitole de l’État était autrefois le siège de la législature de la Louisiane, mais il a été abandonné et vidé par les troupes de l’Union pendant la guerre de Sécession. Le gouvernement de l’État a ensuite déménagé dans un nouveau capitole en 1932, qui est aujourd’hui la résidence du gouverneur.
Lors de la restauration du bâtiment, le gouverneur Louis Wiltz a engagé William Freret pour superviser le projet, et c’est sa vision qui a permis à cette structure historique de retrouver sa gloire d’origine. Il a remodelé la façade avant du bâtiment et ajouté un dôme au sommet de l’édifice.
À l’intérieur, Freret a conservé la conception extérieure du projet de Dakin aussi fidèlement que possible, en y apportant quelques modifications afin de lui donner une allure plus proche de celle d’un château. Les menuiseries et les portes intérieures en bois de cyprès ont été grainées pour ressembler à du chêne, et des tourelles en fonte ont été ajoutées à la ligne de toiture.
On accède à l’entrée du bâtiment par un escalier monumental composé de 49 marches en granit. Chaque marche est gravée du nom d’un État dans l’ordre d’admission aux États-Unis. La dernière marche porte la phrase « E pluribus unum », c’est-à-dire « De plusieurs, un ». Les deux côtés sont flanqués de sculptures autonomes en pierre calcaire de Lorado Taft, intitulées Pionniers et Patriotes.
Chalmette Battlefield
La dernière bataille terrestre livrée sur le sol américain s’est déroulée ici en janvier 1815, lors de la dernière campagne militaire de la guerre de 1812. Elle a donné aux Américains un regain de moral bien nécessaire et a finalement fait pencher la balance en faveur de la propriété américaine de la Nouvelle-Orléans et de la vallée du Mississippi.
Aujourd’hui, le champ de bataille fait partie du Jean Lafitte National Historical Park & Preserve et est protégé par le National Park Service. Il propose des visites guidées, un centre d’accueil et des reconstitutions annuelles.
Il y a également un monument qui commémore la bataille, un musée et la Malus-Beauregard House, une plantation antebellum qui sert aujourd’hui de centre d’accueil. Un concours pour la création d’un nouveau mémorial sur le champ de bataille a été organisé en 2013, mais il n’est pas encore terminé.
Un autre site important est le cimetière national de Chalmette, créé en 1864 pour les soldats de l’Union morts en Louisiane pendant la guerre de Sécession. Il contient les tombes de vétérans de divers conflits, notamment de la guerre hispano-américaine, des Première et Seconde Guerres mondiales et de la guerre du Viêt Nam.
Ce site a été dévasté par l’ouragan Katrina, mais il est aujourd’hui ouvert aux visiteurs. C’est un bon point de départ pour découvrir la bataille de la Nouvelle-Orléans et l’histoire de cette région.
Ce site de 141 acres comprend le champ de bataille, la maison de Malus-Beauregard et un cimetière. Le champ de bataille est ouvert du lundi au dimanche, à l’exception des jours fériés fédéraux (y compris Mardi Gras) où le champ de bataille est fermé et le cimetière ouvert.
Whitney Plantation
La Whitney Plantation est un musée d’histoire vivante consacré à l’expérience de l’esclavage. C’est l’un des rares musées qui se concentre sur l’esclavage aux États-Unis.
Il a été créé en 1752 et est situé sur une plantation de sucre, de riz et d’indigo. Le site comprend douze structures historiques, ainsi qu’un certain nombre de monuments commémoratifs.
Il existe une variété d’expositions, de visites et d’œuvres d’art qui aident les visiteurs à mieux comprendre le rôle de la plantation dans l’histoire de la Louisiane. Il s’agit notamment d’expositions muséales, d’œuvres d’art commémoratives et de bâtiments restaurés, ainsi que de centaines de récits d’esclaves à la première personne.
Malgré son apparence méticuleuse, la Whitney Plantation est empreinte d’une émotion brute. C’est un lieu qui révèle la réalité de l’esclavage en Louisiane, premier État à l’avoir interdit en 1808.
L’avocat John Cummings, basé à la Nouvelle-Orléans, a acheté la Whitney Plantation en 1999 et a dépensé 8 millions de dollars pour en faire un musée de l’esclavage. Il a été inspiré par l’érudit sénégalais Ibrahima Seck pour transformer la propriété en un site dédié à l’histoire de l’esclavage.
Une visite guidée de 90 minutes du Whitney Plantation met l’accent sur la vie de 350 personnes qui ont été maintenues en esclavage sur la plantation pendant plus de 100 ans. Ces personnes vivaient dans les maisons et travaillaient dans les champs de la plantation.
Certaines de ces personnes sont nées en Allemagne et sont arrivées en Louisiane avec leur famille dans les années 1720. D’autres sont venus d’Afrique au XIXe siècle.
Les esclaves étaient obligés de travailler 24 heures sur 24 pendant la courte saison de récolte de l’automne pour faire fonctionner les énormes marmites de sucre. Ce travail exténuant entraînait souvent des brûlures au troisième degré et la perte de membres.
Vieux carré français
Le Vieux Carré français, également appelé le Quartier français, représente le quartier historique le plus ancien de La Nouvelle-Orléans, en Louisiane. Il joue un rôle central dans la riche culture de la région et est l’un de ses quartiers les plus emblématiques.
Fondé en 1718 par le Français Jean-Baptiste Le Moyne de Bienville, le Vieux Carré français est le noyau d’origine de La Nouvelle-Orléans, établi à une époque où la Louisiane était encore une colonie française. Il a également été sous la domination espagnole avant de revenir sous le contrôle français et de devenir finalement une partie des États-Unis après l’achat de la Louisiane en 1803.
Ce quartier est célèbre pour son architecture coloniale, caractérisée par des bâtiments aux balcons en fer forgé, des cours intérieures cachées, des maisons colorées et des rues pavées. L’architecture est un mélange harmonieux d’influences françaises, espagnoles et créoles.
Le marché français, établi depuis le 18e siècle et situé dans le Vieux Carré, offre une grande variété de produits, d’artisanat local, de souvenirs, d’épices et de produits alimentaires.
La rue Bourbon (Bourbon Street) est l’une des artères les plus célèbres du Vieux Carré français, reconnue pour ses bars, clubs, restaurants et sa vie nocturne animée. C’est un endroit prisé des fêtards, notamment pendant le Mardi Gras.
Le quartier abrite également de nombreux musées, galeries d’art et attractions culturelles.La cathédrale Saint-Louis, située sur la place Jackson, est l’une des églises les plus anciennes et importantes de La Nouvelle-Orléans, représentant un exemple impressionnant de l’architecture néo-romane.
Le Vieux Carré français est le théâtre de nombreux événements culturels et festivals tout au long de l’année, mettant en avant la musique, la danse, l’art et la cuisine louisianaise.
Le Vieux Carré français est un véritable trésor historique et culturel, attirant chaque année des millions de visiteurs. Il offre une expérience unique où l’histoire, l’architecture, la musique, la cuisine et l’hospitalité louisianaise se rencontrent dans un cadre pittoresque et animé.